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Opérateurs télécoms / TOTEM : un travail d’équipe

Environ 22 500 communes rurales forment, selon l’ARCEP, la zone dite peu dense de la France. Cette dernière, peu peuplée, représente 63% de l’Hexagone et 18% de la population ! Elle est en phase de déploiement prioritaire pour les opérateurs, conformément aux accords entre eux et l’État dans le cadre du programme New Deal Mobile lancé en 2018. Son objectif : améliorer de manière localisée et significative la couverture de zones dans lesquelles un besoin d’aménagement numérique du territoire a été identifié par les collectivités et le gouvernement. Une mission amplifiée par la crise sanitaire qui, pour sa part, a mis en lumière les inégalités qui persistent en France en matière de connectivité. Dès lors, à l’heure des enseignements hybrides, du télétravail et du tout digital, en quoi TOTEM est-il un puissant levier pour accélérer la connectivité des zones rurales ?

Infrastructures passives et actives : la base du réseau mobile

Le réseau mobile repose sur deux types d’infrastructures complémentaires : les passives et les actives. Les premières sont la propriété de « Tower Compagny » telles que TOTEM – filiale TowerCo européenne d’Orange. « Par infrastructures passives, comprenez : pylônes et mats, explique Nicolas Chomette Directeur du pôle Production chez TOTEM. Ce sont ces derniers – installés sur des toits-terrasses ou des terrains détenus en propres ou loués – qui accueillent les antennes dites « infrastructures actives » des quatre principaux opérateurs mobiles d’aujourd’hui (SFR, Bouygues, Free et Orange). »

TOTEM : 2 missions clés dans le déploiement du réseau mobile

1. Trouver les localisations qui répondent le mieux aux besoins d’implantation des opérateurs mobiles – en fonction de leurs contraintes de couverture et de capacité.
2. Déployer l’infrastructure passive – socle sur lequel les opérateurs mobiles vont pouvoir installer leurs antennes. 

Couverture mobile en zones rurales : quels sont les besoins actuels ?  

Peu de communes rurales souffrent d’une couverture mobile totalement absente. En 2022, ce sont les défauts de couverture partielle qui posent in fine un réel problème aux usagers. « Pendant longtemps, seule la couverture outdoor (à l’extérieur) était au centre de l’attention, poursuit Nicolas Chomette. À l’inverse, le besoin collectif repose aujourd’hui sur la couverture indoor (à l’intérieur). Toutefois, pour pouvoir apporter une couverture mobile à l’intérieur des bâtiments – anciens et neufs, le réseau doit être beaucoup plus efficace. C’est ce qui nécessite un déploiement complémentaire d’antennes par les opérateurs. »

Amélioration de la couverture mobile : comment ça marche ?

Le besoin d’amélioration de la couverture sur une zone donnée peut être identifié par un opérateur. Ce, à partir du retour de ses clients (difficulté à téléphoner par exemple). « Pour répondre à ce besoin d’amélioration, l’opérateur va généralement solliciter une TowerCo comme TOTEM, explique à son tour Hervé Dubreil, Directeur du pôle Patrimoine chez TOTEM. Dans ce cas de figure, nous l’accompagnons en construisant, au bon endroit, l’infrastructure passive sur laquelle il va pouvoir déployer sa nouvelle antenne afin d’améliorer le réseau utilisé par ses clients. Cependant, avant toute nouvelle recherche d’emplacement, nous commençons par étudier notre parc actuel. Ce dernier est composé de plus de 19 155 infrastructures. Grâce au principe de mutualisation de nos pylônes, plusieurs opérateurs peuvent y installer leur équipement. Un véritable gain de temps pour chacun d’eux puisque nos pylônes sont tout de suite accessibles, mais aussi situés dans des zones de premier choix ! »

La mutualisation de pylônes existants est un gage d’efficacité, mais aussi de réduction de l’impact environnemental et visuel de la couverture mobile.

Rappelons que chaque implantation de pylône – aujourd’hui à la charge de TOTEM – a été déployée historiquement pour améliorer la couverture des campagnes et accompagner la croissance de l’utilisation d’Internet en mobilité via Orange. Le gage d’un parc aussi qualitatif que quantitatif qui, avec l’équipe TOTEM et son principe de mutualisation des pylônes, peut permettre d’améliorer rapidement la couverture mobile en zone rurale. Le tout en agissant pour la planète et la satisfaction des usagers. « Utiliser un pylône existant permet d’éviter l’utilisation des ressources de la planète pour en construire un autre, tout en évitant une nouvelle pollution visuelle pour les citoyens – jamais emballés à l’idée de voir installer un nouveau pylône ou une nouvelle antenne dans leur champ de vision » comme s’accordent à le dire Hervé Dubreil et Nicolas Chomette.

Les collectivités : au cœur du déploiement de la couverture mobile

Le déploiement d’une couverture mobile peut également se faire dans une zone où elle est considérée comme nécessaire à la demande des collectivités. En pratique, l’analyse du besoin de couverture réalisée par les pouvoirs publics doit être confirmée par les opérateurs. Un process qui permet de simplifier l’identification de zones nécessitant une couverture et par conséquent, d’accélérer la couverture mobile des territoires. Un process dans lequel TOTEM a toute sa place, notamment de par sa proximité avec les élus locaux et les opérateurs.

Le saviez-vous ?

Un tableau de bord trimestriel met en lumière l’état des déploiements des opérateurs mobiles. Ce dernier s’inscrit en complément des autres outils que l’Arcep met à disposition des collectivités territoriales, des consommateurs et de tous les acteurs qui souhaitent s’informer sur la couverture mobile tels que monreseaumobile.arcep.fr ou jalertelarcep.fr.

TOTEM : un grand parc de proximité fiable et immédiatement accessible par les opérateurs

19 155 points d’accueil en France capables d’accueillir un ou plusieurs opérateurs. Telle est donc la capacité actuelle de TOTEM ! « Cette présence de proximité sur l’ensemble du territoire, nous la devons historiquement à Orange. Comme lui, nous sommes en lien avec les collectivités locales et des élus locaux. Une proximité qui nous permet de répondre efficacement à des besoins d’aménagement numérique. De même, nos infrastructures existantes nous offrent une réelle capacité « à faire », dans des plannings et des coûts qui répondent aux besoins actuels des opérateurs », conclut Hervé Dubreil, Directeur du pôle Patrimoine chez TOTEM.

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