TOTEM, la TowerCo industrielle en Europe | Les DAS pour une Meilleure Couverture Mobile au Bureau

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DAS : l’atout connectivité des bureaux

De nos jours, 80% des appels mobiles sont reçus et émis depuis un lieu partiellement confiné (bureau, transport, centres commerciaux…). Un chiffre qui, à lui seul, témoigne de l’enjeu que représente la qualité d’une couverture mobile indoor pour les entreprises en matière d’efficacité et de productivité. Le problème ? Actuellement, seuls 34% des surfaces utilisées par des entreprises sont correctement couvertes ! [1] D’ailleurs, en terme de couverture mobile, il est fréquent depuis l’apparition des normes de haute qualité environnementale d’entendre parler d’insuffisance de la couverture naturelle, de faiblesse du signal extérieur ou encore de mauvaise réception mobile en intérieur. Mais concrètement, pourquoi une couverture mobile outdoor (extérieure) ne suffit-elle pas aux besoins de connectivité des bâtiments de bureaux ? En quoi le DAS (Distributed Antenna System) est-il une solution ?

Comprendre : 3 types de normes influent sur les réseaux mobiles des bureaux

La couverture mobile des immeubles de bureaux peut être assurée de deux manières différentes. Soit par une couverture outdoor (provenant de l’extérieur), soit par une couverture indoor (provenant directement de l’intérieur). Cette dernière est alors adaptée grâce à des systèmes comme le DAS  – Distributed Antenna System. Ces deux types de couverture mobile sont complémentaires. La raison ? La connectivité doit faire face à des contraintes liées à trois normes différentes.  

  1. Les normes de communication qui évoluent et imposent de trouver des fréquences plus hautes. « Prenons le cas de la 5G. Ses hautes fréquences permettent d’augmenter la bande passante et donc, la capacité à absorber du trafic, explique Nidal Radi, Responsable des activités indoor chez TOTEM. Toutefois, la 5G pénètre et se diffuse moins bien que des fréquences classiques dans les bâtiments. »
  2. Les normes de sécurité et de santé qui imposent de diminuer l’exposition aux ondes radiofréquences. « Même si elle est nécessaire, la réduction de la puissance d’émission des antennes pénalise la couverture mobile intérieure. » Une difficulté qui intervient en outre dans un contexte sociétal marqué par une forte augmentation du nombre de mobiles, d’objets connectés ou encore de capteurs dédiés à l’amélioration du confort et à la gestion de la consommation énergétique.
  3. Les normes environnementales dédiées au secteur de la construction – à l’image des bâtiments à Haute Qualité Environnementale (HQE). Si ces dernières améliorent considérablement l’isolation des bâtiments et donc le confort des occupants, la durabilité du bâti ou encore sa consommation énergétique et son impact carbone, ces nouvelles normes nuisent à la couverture mobile indoor. « Les nouveaux modes constructifs comme les nouveaux matériaux – particulièrement le double / triple vitrage – représentent techniquement un barrage pour les ondes, à l’origine de la faiblesse de couverture des réseaux mobiles dans les bureaux. »

Réseaux mobiles dans les bureaux : des besoins et des contraintes qui varient

« Bien sûr, toutes ces normes sont contraignantes. Cependant, nous devons accompagner leurs avancées en proposant des offres de réseaux mobiles adaptées, explique à son tour Serge le Potier, Directeur de la stratégie et de l’analyse chez TOTEM. Cela sous-entend d’atteindre une qualité de services qui satisfasse à la fois les gestionnaires d’immeubles et les attentes des opérateurs de matière de qualité de service. Pour ces derniers, la qualité de couverture d’un signal mobile est un enjeu fort, car elle implique leur propre qualité de service et la satisfaction de leurs clients finaux. Dès lors, pour que les opérateurs acceptent de se raccorder au DAS d’un immeuble, chez TOTEM, nous faisons en sorte de trouver le juste équilibre.»

DAS : une solution sur-mesure pour améliorer ou créer un réseau mobile performant dans les bureaux

En pratique, le DAS est un réseau d’antennes installées à l’intérieur d’un bâtiment qui permet de recréer un réseau mobile – indépendant du réseau extérieur. Réparties stratégiquement dans tout l’immeuble – en fonction des besoins de connectivité de chaque bureau, les antennes sont connectées à la même source via des câbles de cuivre ou de fibre optique. Quelles différences ? « Si les antennes sont reliées à des câbles de cuivre qui distribuent le réseau, on parle de DAS passif. À l’inverse, on parle de DAS actif lorsque l’on capte un signal existant que l’on amplifie et que l’on redistribue dans le bâtiment afin d’améliorer le réseau mobile intérieur, explique Nidal Radi, Responsable du développement des activités indoor chez TOTEM. Dans les bureaux d’aujourd’hui, nous sommes généralement sur des antennes actives puisque les lieux disposent déjà, pour la plupart et même s’il est insuffisant, d’un réseau mobile. Le DAS permet alors de créer une couverture mobile sur mesure ! »

Source : ARCEP, L’amélioration de la couverture mobile à l’intérieur des bâtiments pour les professionnels, 2022

Ce qu’il faut retenir

Le DAS permet de solutionner trois problématiques :

  1. Le degré d’exposition aux ondes des individus
  2. L’amélioration de la couverture mobile indoor
  3. Le maintien de la qualité du réseau mobile dans des zones extrêmement fréquentées

Un réseau mobile indoor sur mesure, ça veut dire quoi ?

Dans un immeuble de bureaux, les besoins en matière de réseau mobile sont différents de ceux des particuliers dans leurs logements – excepté à l’heure du télétravail. « Les besoins dépendent concrètement des m2 à couvrir, du nombre de personnes présentes en même temps dans les bureaux ou encore de la hauteur de l’immeuble, poursuit le Responsable du développement des activités indoor de TOTEM. Pour assurer la distribution du trafic à l’intérieur de chaque espace, le réseau mobile doit être correctement géré et optimisé. En ce sens, une méthode propre à l’immeuble doit être définie afin d’écouler le trafic, de maîtriser finement le seuil de couverture et l’exposition aux ondes. » Un sur-mesure qui permet d’atteindre une couverture de qualité suffisante pour répondre aux besoins des occupants, mais pas plus ! « Garantir le respect des normes en vigueur, c’est aussi éviter aux individus toute exposition inutile aux ondes. Et c’est tout l’intérêt du DAS qui, grâce au principe d’antennes distribuées – notamment actives, nous permet d’ajuster et d’affiner le réseau pour que chaque espace de travail bénéficie du bon niveau de seuil de couverture. »

Le saviez-vous ?

Le DAS représente un gain d’espace, mais aussi d’énergie pour les entreprises !

Avec le DAS, il est également possible de mutualiser une antenne entre plusieurs opérateurs dans un même immeuble de bureaux. Résultat ? Moins d’antennes, moins d’infrastructures, mais tout autant d’opérateurs ! Sans oublier l’installation très discrète – encastrés dans des faux plafonds par exemple. Dans le cas d’une mutualisation, les équipements dits « sources communes » sont, pour leur part, connectés à l’antenne mutualisée via un réseau de fibre optique. Tous les équipements sont installés dans un local technique situé soit à l’intérieur du bâtiment, soit à plusieurs kilomètres dans des lieux d’hébergement centralisés (Data Center). « C’est un gain de place très important pour certains clients, conclut Nidal Radi. Et ce n’est pas le seul atout ! Le principe de mutualisation limite le nombre de fabrications et d’installations d’antennes. Quel que soit le nombre d’opérateurs, une seule antenne peut être suffisante. Une économie de matière première, mais aussi de consommation électrique. Rappelons que chaque antenne active doit être alimentée. Par conséquent, qui dit moins d’antennes dit moins de besoin énergétique pour un réseau mobile efficace car sur-mesure. »


[1] Etude de la société WiredScore, « La connectivité mobile à l’intérieur des immeubles de bureaux », 2021

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